Profession de foi

Pourquoi je suis candidat au Conseil de l'Ordre ?

Thierry Aballéa
Marié trois enfants
Ancien athlète de haut niveau
Président AIJA 2012/2013
Fondateur et associé Artus Wise

Chers Confrères,

Ma candidature est le prolongement naturel d’un engagement associatif initié dans le sport il y a bien longtemps.  Plus récemment, j’ai eu le privilège d’être un des très rares français élu Président et de diriger l’Association Internationale des Jeunes Avocats. Fondée en 1961 par une poignée de confrères francophones, l’AIJA compte désormais des milliers d’avocats dans 87 pays et organise, chaque année, plus de 20 séminaires dans le monde. Dans le même temps je créais Artus Wise avec trois autres associés, une structure à taille humaine avec des clients français, européens et internationaux qui nous font l’honneur de leur confiance.

Je souhaite mettre cette expérience et cette énergie à votre disposition en devenant membre du Conseil de l’ordre.

Quatre thèmes majeurs interdépendants animent cette démarche :

  • Les jeunes avocats

    Les jeunes avocats ont de l’avenir et nous, leurs ainés, avons le devoir de le préparer au mieux. Optimisation de la formation, ouverture de nouveaux marchés, appétence enrichie pour la recherche de clients sont autant d’éléments fondamentaux à cet effet. Et le droit est essentiel mais n’est pas suffisant. Il conviendra d’ajouter à notre formation initiale (et continue) des modules en management, gestion, comptabilité/finance, marketing, communication et réseaux sociaux nécessaires à la fidélisation ou à la création d’une clientèle.

  • L’avocat entrepreneur

    Les jeunes entrepreneurs sont admirables, les avocats créateurs de cabinets ne le sont pas moins. Je souhaiterais représenter tous les entrepreneurs du droit, ces cabinets qui, malgré toutes les difficultés et une concurrence effrénée de toute part, parviennent à force d’intelligence, de vision, de créativité et de travail à se développer et à recruter des jeunes avocats. Réfléchir sur comment l’Ordre peut les accompagner me paraît particulièrement utile pour l’avenir de notre profession.

  • La parité

    Les femmes doivent accéder aux postes dont elles ont le niveau et rien ne devrait les empêcher d’y parvenir. Quatre présidentes lors des six dernières années à l’AIJA montrent que cela est possible. Ailleurs le bilan n’est pas aussi positif et l’étude de quelques chiffres indique que les postes de décisionnaires semblent imperméables à la féminisation de la profession. Les hommes doivent prendre pleinement conscience de ce retard et s’approprier des thèmes qu’ils identifient comme féminins alors qu’ils sont universels. Cette sensibilisation serait évidemment un catalyseur de progrès rapides.

  • L’international

    Comment aider les avocats parisiens à mieux s’inscrire dans une démarche internationale ? Etudier les conditions d’accès aux clients étrangers, les langues, la culture, l’ouverture, la curiosité et les compétences précises pour y parvenir plus facilement. Relancer les accords inter-barreaux internationaux pour partager le droit de plaider dans de nombreux pays, voir comment fluidifier les échanges avec les confrères étrangers, identifier et rappeler les nombreuses juridictions devant lesquelles nous pouvons déjà plaider permettrait, dans un premier temps, d’initier des processus vertueux.

Je compte sur votre soutien à partir de ce que vous allez apprendre de mes motivations et de la qualité de mes engagements lors de la campagne et sur mon site internet.

Votre bien dévoué,

Thierry Aballéa